2 Décembre 2014

Une politique de gamme

Depuis les années 1970, les missions confiées aux lanceurs ne cessent d’évoluer et de se diversifier. Les lanceurs doivent ainsi être de plus en plus performants pour transporter des charges utiles dont la masse est en croissance continue.

S’adapter à l’évolution du marché des lanceurs

Cette tendance à l’augmentation est due à l’apparition de nouvelles fonctions attribuées aux satellites dans le domaine du multimédia et de la téléphonie mobile.
Cependant, les besoins pour le transport de petits satellites se développent également, notamment dans le domaine de l’observation de la Terre.

Autre évolution : la multiplicité des positions orbitales à atteindre.
Les demandes de lancements sur orbite basse  restent soutenues tandis que le nombre de satellitesgéostationnaires, dont l’orbite est plus haute et demande donc plus d’énergie, s’intensifie.
De nouvelles missions apparaissent également, telles que lamise à poste de constellations de satellites qui nécessitent des manœuvres orbitales complexes.

Soyouz et Vega, deux lanceurs pour compléter l’offre européenne

En 1992 s’amorce en Europe une réflexion concernant le développement d’un lanceur de taille réduite, plus adapté aux lancements de petits satellites.

Le programme Vega doit ainsi de répondre à la demande importante de lancement de petites charges utiles, de 300 kg à 2 tonnes, notamment pour des missions scientifiques et des programmes d’observation de la Terre.  Le premier vol de ce nouveau lanceur européen a eu lieu le 13 février 2012.

Par ailleurs, le Conseil de l'ESA a décidé en février 2004 l'implantation du lanceur russe Soyouz sur le Centre spatial guyanais. Le vol inaugural a lieu le 21 octobre 2011.

Ce programme offre à l'Europe une opportunité unique de compléter sa gamme de service par un lanceur de taille moyenne dont la fiabilité est largement démontrée.

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